Premier cour d'Education physique et sportive de l'année

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Sous leur parapluie Honneur, Arthur et le reste de la classe se dirigent vers le gymnase pour leur premier cours de sport de l'année. La grande majorité des filles étaient sous le charme du nouveau professeur elles l'avaient remarqué au discours de bienvenue. Alors que d'autres espèrent le voir fermer les yeux sur les fausses dispenses. Chez les gars, l'américain John et sa troupe espèrent suée jusqu'à la langue. L'espagnol Juan et la sienne eux ont peur que ce professeur leurs piques toutes les superbe créature de la classe. Honneur questionne son meilleur collègue

- Même si nous ne l'avons qu'aperçu lords du discours. Quelle impression il te donne se nouveaux prof ?
- Il a une tête à passer l'été sur la plage avec de magnifiques demoiselles.
- Etait-ce un mal ?
- Non point du tout. En tout cas il a l'air ponctuel. C'était le seul présent à la bonne heure. Je devrais bien m'entendre avec lui. Et toi ?
- Tu connais mes rapports avec les profs de sports… Tien le voilà justement, avec deux minutes d'avance

Mr Eliandor s’avance, pour prendre la fiche d’appel de la classe. Toute la classe à l’écoute (c’est la première impression qui compte).

De retour de son week-end avec Maya (enfin, de sa soirée avec Maya), Aloriel n'a pas trop le moral quand il se lève le lundi matin. En plus, c'est son premier jour de cours, le pire de l'année pour Aloriel. Il se dépêche un peu de déjeuner, s'habille avec sa tenue habituelle, attrape ses clés et pars vers le gymnase d'un bon pas. Il n'a pas regardé l'heure, mais peu lui importe, il n'a pas envie de rester dans sa suite vide, seul. Quand il arrive au gymnase, il se met à pleuvoir des cordes. Bien heureux d'être à l'intérieur, au sec, il se dirige vers son casier, change de vêtements pour un short, un polo et une paire de baskets. Il enferme ses affaires dans son casier, prend un stylo, une fiche d'appel de sa première classe de la journée et sort de son vestiaire.

*Il n'y a encore personne...*

Très bien, ça lui laisse le temps de préparer un peu son cours. Il dépose la fiche d'appel ainsi que son stylo et va chercher le matériel dont il aura besoin pour cette séance. Il a prévu un cours de basketball, pour tester l'endurance de ses élèves sans pour autant transformer son cours en marathon. Bon, d'accord, c'est surtout pour ne pas avoir à s'en occuper trop souvent. Il sort les ballons, les amène jusqu'aux panniers et retourne dans le local du matériel, sors sa raquette de tennis, un paquet de balles neuves et va effectuer une série de services sur les cours. Une fois qu'il a abîmé une bonne partie de ces balles, il les récupère, les met dans un casier prévu pour les élèves, range sa raquette et se dirige vers sa feuille d'appel. Pas une seule goutte de sueur, il est aussi propre et sec qu'à son arrivée. Il récupère son papier et va à la rencontre de ses nouveaux élèves.

- Bien le bonjour. Je suis votre prof de sport, Aloriel Eliandor. Pour vous, c'est Monsieur Eliandor.

Il entame son appel, constatant avec étonnement que tous ses élèves sont présents. Il les entraine sur le terrain de basket, leur donnant ses premières consignes.

- Puisque vous êtes tous là, nous pouvons commencer. Vous allez me faire huit tours des deux terrains qui sont juste devant vous, puis je vous répartirais en duos pour les exercices. Une demie-heure avant la fin du cours, je vous répartirais en équipes et vous jouerez des matchs. Si vous avez des remarques, je les écoutes, si vous voulez vous plaindre, la porte est grande ouverte et je ne vous retiens pas.

Il leur fait signe de commencer à courir et s'installe juste devant les gradins, à la table de marque des arbitres. Il sera bien placé ici pour estimer le niveau de chacun lors des exercices pour constituer le équipes. Déjà, il prend une feuille de score, note les noms de ses élèves dessus et commence à les observer pour former les duos d'entrainement.

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Toute la classe s'étant mis au travail. John étant le premier sur toute la durée du parcourt en approchant le record national. Sa bande le suivant de pas très loin. Il était eux-même suivi par Juan qui prenait, à cause de la rivalité qu'il pensait exister entre lui et le professeur. Il en faisait une affaire personnelle. A ses coté Arthur qui se ménageait (c'est l'échauffement quand même). Suivant difficilement le fan-club de monsieur Eliandor, espérant pouvoir retenir son attention. Entremêlée avec la majorité du reste des garçons. Ensuite viennent les filles moins motivées. Et pour finir, en dernière place Honneur. Alors que John et Juan avait fini leur huit tours. Honneur entamer son sixième. Lorsque qu'il eut enfin fini, suant et haletant, il s'essuya le front et s'assied en attendant les prochains exercices, Habitué à être le dernier. Une autrichienne, Sissy, peu intéressé par le cours essai d'en profiter.

- Monsieur, s'il vous plait, on peut faire une pause pour lui. Regardez comme il est épuisé, on dirait qu'il va s'effondrer.

Une vague de protestation s'élève de la bande de John. Et des sourire sarcastique apparaisse sur les lèvres de celle de Juan, Adresser aussi bien à Aloriel qu'à Honneur. Les fans du professeur épuisée espèrent silencieusement qu'il donne son accord ayant passé au-dessus de leur force pour épater. Arthur s'en fichait complètement. Un élève qui essaya de faire connaissance avec lui, demanda ce qu'il préférait. Il n'eut comme réponse qu'un froid " Magister dixit ". Puis s'abreuva grâce à sa bouteille personnelle qu'il ne quittait jamais.

Pendant qu'il observe ses élèves courir, Aloriel remarque que des clans sont déjà formés, et qu'il faudrait les mélanger un peu, pour qu'aucune rivalités ne s'installent. Il inscrit les noms de tous ses élèves, les répartissant en duos plus ou moins équilibrés. Quand enfin ils terminent tous de faire leurs tours de terrain, il les rassemble autour de lui. Il va prendre la parole quand une élève, blonde, demande l'autorisation de parler, il la lui accorde et l'écoute.

- Monsieur, s'il vous plait, on peut faire une pause pour lui. Regardez comme il est épuisé, on dirait qu'il va s'effondrer.

Il s'approche du jeune homme que son élève est en train de pointer, vérifiant qu'il n'est pas à l'agonie. Tout au plus est-il à bout de souffle. Rien qui ne nécessite d'interruption du cours. Il leur demande quand même de boire dans les gourdes qu'ils ont apporté des vestiaires pendant qu'il annonce les duos d'exercice. Bien que les équipes ne soient pas mixtes, il a essayé d'assembler ceux qui semblaient au dessus du panier avec ceux qui se trainent.

- ... Et finalement, Honneur avec Juan, Arthur avec John et Sissy avec moi. Chaque duo prend un ballon et commence par quelques passe directes, vous enchainez avec les passe en rebond. Quand vous avez finit, vous irez tirer quelques paniers. Je veux que tout ça soit fait en mouvement. Utilisez la largeur des terrains et déplacez vous en pas chassés. Après vous verrez bien. Toujours le même principe, celui qui veut se plaindre peut immédiatement quitter le gymnase.

Comme il a été obligé de faire équipe avec une élève, il a choisit une fille. Il attend que chaque groupe ait pris un ballon avant de s'en attribuer un. Il fait passer son élève et lui en premier, pour montrer l'exemple. Il démarre tranquillement, accomplit l'exercice des passes sans problème et attend que toute la classe soit mise en route avant de recommencer un tour.

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Juan était exaspéré, non seulement il était avec l'homme le plus faible de la classe mais, en plus Le prof était avec une belle fille. Pendant l'exemple de monsieur Eliandor. Notre tombeur le foudroyer des yeux. Son seul réconfort fut l'air encore plus désintéresser de Sissy. Scène qui ne plaisait pas du tous aux autres filles de la classe. Ce fut le cas de Hellène, une grecque, considérer comme la plus belle fille de la classe. Brune, cheveux tombant, classique mais efficaces, elle était l'objet de bien des tentations. Mis de paire avec sa " meilleure amie " ,Alice Sapritch, qui lui servait de faire valoir. John était aux anges grâce cette paire où il était avec quelqu'un de son niveau. Comme a leur habitude Arthur et Honneur rester passif peu importe la situation. Mais les difficultés d'Honneur se virent bien vite, trop vite. Alors qu'il essayait de sauter son tour, Juan bien disposé à travailler, ne le ménageait pas. Il prit un coup d'inhalateur entre deux passages. En milieux d'exercices, Le français Kévin, surnommer " Quasimodo " en raison des traces laissaient par un bec de lapin et une oreille arrachée lord d'une chute. Qui lord d'un faux mouvement, perdit l'équilibre pour recevoir le ballon dans son nez déjà casser. Saignant assez fortement. D'un calme peu ordinaire dans ce genre de situation. Il leva la main pour demander la parole se servant de l'autre comme compresse.

- Monsieur Eliandor, Puis-je aller à l'infirmerie, et d'une intonation comique, je crois que ça ne me fera pas de mal.

Les réactions des élèves fut assez varié, ce qui supportait pas la vu du sang détourner les yeux. D'autre admirait son " sang " froid. Alors que les personnes comme Honneur et Arthur qui le fréquentaient depuis maintenant deux ans. Et connaissant déjà ces réactions, souriaient gentiment avec lui.

L'un des élèves se prend un ballon en pleine face et se fait donc ainsi exploser le nez. Le sang se met à couler à flot, ce qui ne semble pas le gêner plus que cela, témoignant ainsi sa grande habitude. Après avoir poussé un soupir, Aloriel se dirige vers le poste de soin du gymnase et en ressort de quoi lui administrer les soins. En tant que professeur de l'institut Thélème, il a reçu la formation nécessaire à soigner ce genre d'accident. Il arrête le saignement et immobilise le nez quasiment fracturé du garçon à l'aide d'un strap. Il lui montre les gradins.

-Vas t'y asseoir, tu es dispensé pour ce cours.

Il délégua son rôle de binôme de Sissy au binôme désormais seul de Kévin. Il rejoignit la table de marque et continua de les observer tout en commençant la répartition en équipes pour les matches à venir. Les quelques ballons "perdus" qui lui arrivent dessus, il les esquive habilement et les renvoie à leurs propriétaires. Il leur assigne de nouveaux exercices, leur en fait les démonstrations et continue à les répartir en équipes égales, ayant déjà décidé que Kévin lui servirait d'arbitre.

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Cet exercice se passait très bien sans problème majeur. On put constaté une ardeur qui ne faiblissait toujours pas de Arthur et John. Et une serpillière qui ne tenait plus debout, tremper de sueur, nommé Honneur. Il était très fatigué et à la fin de l'exercice, il prit son inhalateur. Une mystérieuse aura entouré le professeur puisque les ballons de Juan partaient tous dans sa direction, la tête plus précisément. Kévin observer sans broncher, d'un air plutôt lasser de ne pas pouvoir se dérouiller. Sissy était toujours boudeuse et Hélène aussi. Sans encombre majeur donc, le cour pouvait continuer.

La fin de la première heure sonne enfin. Comme il a fini plus tôt de répartir les élèves en groupes, il les rassemble autour de la table de marque. Il a devant lui quatre piles de maillots de sport, que chaque équipe enfilera au dessus de son T-Shirt. Il annonce la répartition qu'il a choisit, et les place sur les deux terrains qu'il a à disposition sans trop bouger.

- Kévin, attrape ça et arbitre. N'oublie pas que tu as tous les droits, l'arbitre à toujours raison!

Il lui lance un sifflet et un maillot d'arbitre, enfile lui même la bonne tenue et passe son sifflet autour de son cou. Il a choisit d'arbitrer le mach de l'équipe de Juan, pour pouvoir s'amuser un peu. Il donne le départ et annonce la restriction de temps.

- Vous avez vingt minutes, après on change, et ainsi de suite. C'est parti!

Il engage et commence son arbitrage.

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Une fois les équipes reparties, celle observée leur composition. John était content de voir Arthur dans une autre équipe, privilégiant le jeu à la victoire. Juan chercher tous bonnement comment foutre un ballon dans les parties du professeur sans qu'il esquive ou contre. Honneur de plus en plus essouffler, inquiété son équipe sur les chances de gagner, qui fuyaient au loin, très loin.

- Kévin, attrape ça et arbitre. N'oublie pas que tu as tous les droits, l'arbitre à toujours raison!

- Eh voilà, c'était trop beau pour être vrais. C'est déjà le retour de la monarchie absolu.

Alors que Kévin est en train de démêler la corde du sifflet. Les équipes prenant leur maillots eurent : bleu pour celle d'Arthur, Rouge pour John, blanc pour Honneur, noir pour Sissy, vert pour Juan.

- Vous avez vingt minutes, après on change, et ainsi de suite. C'est parti!

A peine eut-il prononcé ces mots que le service des rouges fit point contre les blancs. Les bleus commençaient un match normal. Après le service de Sissy la réception au pied de Juan était parfaite si on était au football et Eliandor les buts car on n'a rarement vus viser aussi bien pile entre les deux jambes. Juan fermait les yeux il priait pour l'avoir touché, autour de lui il entendait toujours les mêmes ballons. Est-ce que c'était car il l'avait raté ou parce que personne n'y faisait attention ?

En plein arbitrage, Aloriel voit le ballon lui arriver dessus, très rapidement, avec une précision déconcertante. Il a le temps de faire un pas de côté pour intercepter le ballon et le garder en main. Il est au milieu du terrain, donc le jeu doit s'arrêter pour intervention extérieure. Un choix d'or se présente au professeur: tirer sur la tête du jeune idiot qui l'a pris pour cible ou marquer un point spectaculaire. Il se trouve que Juan est en face de lui, et que le panier qu'il est sensé défendre se trouve dans le dos d'Aloriel. Celui-ci esquisse un sourire moqueur, un peu frimeur:

- Quand tu sauras faire ça, tu pourras viser ailleurs, gamin.

Sans prendre la peine de se retourner ou de viser, Aloriel lance le ballon dans son dos, en direction du panier. Juan et son équipe se préparent à rire au moment où le ballon raterait son but. L'autre équipe en revanche retient son souffle: l'arbitre n'a pas sifflé de temps mort. Si le ballon rentre dans le panier, il leur rapporte trois points. Le vol du ballon semble long à tout le monde. Quand Aloriel a défié Juan, tout le monde s'est tourné pour regarder l'affrontement. Ils assistent donc tous au panier incroyable que le blond inscrit de dos. Au moment où le ballon traverse le filet du panier, l'expression de Juan se mue en une exclamation muette.

- Trois points supplémentaires pour les noirs! Ça joue!

Satisfait de sa parade, il attend que les attaquant aient prit le contrôle de la balle pour annoncer la reprise du jeu. Devant lui, Juan est rouge de colère et de honte. Aloriel s'approche de lui et lui glisse à l'oreille:

- Si tu réussis à faire ça avant la fin de l'année, j'accepte de servir de cage de football.

La fin justifie les moyens, et pour Aloriel, rien n'est exagéré lorsqu'il s'agit de faire progresser ses élèves, que ce soit dit!

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- Quand tu sauras faire ça, tu pourras viser ailleurs, gamin.

Alors que la majorité des élève se tourne vers Aloriel comme John pour observer des prouesses. Honneur lui se couche parterre prenant le moindre instant de répit. Il sourit et pensa simplement " il l'a mis " lorsqu'il entendue les réactions des élèves. Juan et son équipe se contrebalancer des points marquaient sur les scores, mais plutôt de ceux marqués dans les yeux des filles et des autres élèves.

- Si tu réussis à faire ça avant la fin de l'année, j'accepte de servir de cage de football.

Un sourire narquois naquis sur les lèvres de Juan, une personne de sa bande qui avait tous entendu envois le ballon à Juan qui l'envoie vers les cages de la même façon que son professeur. Peut-être qu'il n'y aura pas de point pour son équipe, mais son but est loin de là. Le ballon tombe sur le panier et commence un lent déplacement sur la fine barre qu'est la limite du pesant panier à cause de ces deux tirs maintenant, spectaculaire il fit un tour complet puis se mit à accélérer lorsqu'il glissa vers l'intérieur, de part la force centrifuge, il remonte et tombe finalement dehors si aux yeux des filles Aloriel avait marqué trois points, Juan en avait marqué deux. Sa bande fière de lui vient lui taper dans les mains. Aloriel devra certainement changer d'objet de chantage au bout du premier trimestre et se chercher à la hâte, une coquille.
Les vingt premières minutes furent passées et donc les match furent reparti. Les bleus contre les rouges tout le monde attendait ça. Ce fut un match terriblement serrer avec un niveau tout aussi élever. Juan contre Honneur, fière de sa dernière prouesse ne faisait qu'ignoré le professeur montrant ainsi qu'il était loin du débutant dans cette discipline. A la mi match Honneur vient demander au professeur s'il peut se reposer se trouvant encore plus tremper qu'il ne l'était auparavant et tous aussi essouffler.

- Monsieur, puis-je prendre une pause et me désaltéré. Je n'en peux plus.

On constatait que ce n’était pas du pipeau, mais seule le professeur pouvait lui en donner l’autorisation.

L'essai de Juan ne l'étonne pas tant que ça. Il est élève ici depuis six ans, et le prédécesseur d'Aloriel était réputé pour être un grand professeur. Peut-être pour ça qu'Aloriel est devenu aussi bon sportif d'ailleurs... Mais il y a quand même de la marge avant qu'il ne réussisse à mettre le panier depuis le milieu du terrain, il lui manque encore quelques bons mètres pour sortir de la zone des deux points. Aussi, le prof de sport n'est pas trop inquiet, il ne servira pas de cage de football avant au moins six mois. Ce qui lui laisse largement le temps de trouver d'autres défis à ses élèves.

Pendant qu'il arbitre le match, un élève sors des rangs et avance mollement vers lui. On est à la moitié du deuxième match, et il est déjà épuisé... Lui il faudra s'en occuper sérieusement... Il ressemble à une serpillère dans son brassard. Il est trempé de la tête au pieds, est à bout de souffle et à presque le regard dans le vide tellement il est épuisé. Il demande à aller boire. Aloriel lui adresse un hochement de tête en guise d'accord, et siffle un temps mort. Il enlève son maillot d'arbitre, et annonce qu'il va jouer à la place d'Honneur.

- C'est uniquement pour ce match. Vous jouerez le dernier avec lui. précise-t-il.

Il attrape le ballon que lui lance l'un de ses coéquipiers. En face de lui, deux défenseurs, qui sont heureusement plus petits que lui. Parmi eux, John. Parfait, encore une occasion de s'amuser. Il part en dribble, passe au milieu de John et de son équipier d'une façon peu banale. Il fait rebondir le ballon au dessus de la tête des deux garçons, et reprend son dribble derrière eux, dès que le ballon touche de nouveau le sol. La raquette devant lui est vide. Rien de plus simple. Mais il joue en équipe, et il se trouve qu'un coéquipier est bien placé, sur le côté gauche du terrain.

Ce coéquipier, c'est la belle Hélène, qu'il a déjà remarqué depuis un bon moment. Dommage qu'elle n'ait que dix-sept ans et qu'il soit avec Maya... Quoi que... Il l'interpelle et lui fait une passe directe. Elle prend le temps de viser, tire mais son tir est trop long. Avant même que le ballon soit passé de l'autre côté du panier, Aloriel s'élance, saute, et frappe le ballon pour qu'il tombe dans le filet. Il retombe sur ses pieds et annonce le nouveau score:

- 32 à 34 en faveur des bleus. Ça joue!

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Pendant que Honneur s'affaisse sur un banc. Juan est content de trouver le professeur non comme cible, mais comme adversaire. Il redouble d'effort tant fussent il éprouvé Hellène. Une affaire d'homme c'est une affaire d'homme, il espère seulement ne pas trop la faire soufflée. Ce qui malheureusement n'a pas lieux d'être, puisque Hellène fière d'être dans l'équipe de l'homme dont elle s'était épris faisait de son mieux si pas plus. A Côté Kévin devenait inutile dans cet imperturbable match entre les deux plus grands sportifs de la classe ou les scores étaient annoncés avant même que Kévin remarque le point. Les passes était parfaite, les smash aussi et les réceptions tout autant. On avait ici probablement les deux meilleures équipes parfaitement équilibré l'un pour l'autre. Laissant un ravin entre elles et la suivante et fallait savoir si on les ferait travaillait constamment ensemble ou si on les séparait dans le souci de varier les adversaires. N'ayant pas d'arbitre valable Sissy son équipe et celle adverse font honte au sport en se faisant de passe en restant immobile sans différence de maillot. On entend parfois quelque plainte.

- Oh espèce d'idiot, t'a tiré à côté tu pourrais quand même essayer d'apprendre à viser. (vive le sport)

Kévin était tant bien que mal en train de suivre le match des deux grands. L'allemande Lilith vient d'intercepter la balle se dressant comme un mur empêchant l'américain de prendre son dut. Il s'écrit en souriant :

- I will be back

Aussitôt dit aussitôt fait il intercepte la passe haute de Lilith et l’envois à son partenaire qui marque. Il se retourne vers elle avec un sourire encore plus grand.

- I came back

Lilith n'y fait pas vraiment attention, car elle est seulement douée en réception et interception et sait surtout que les deux équipes sont toutes deux de 'bon joueur' et ne lui en voudra pas pour toutes les passes ratées qu'elle pourra faire. Et les excès de zèle de John ne sont là que pour rendre la partie plus amusant encore.

Du côté de notre cher Aloriel, il se retrouve dans un bon embarras, bien qu'Honneur était le joueur le plus nul. Il était loin d'être le seul dans l'équipe à l'être. Et la différence se faisant sentir, seul lui est Hellène était d'un niveau acceptable pour lutter contre ces pantins dirigés avec haine vers l'obstacle au coeur des filles de la classe. L'équipe de Juan n'était que plus satisfaite de vaincre Aloriel qui avait bien du mal à suivre avec cette équipe malheureusement mal formé. Kévin qui avait perdu la foi de suivre le match d'Arthur, regardait celui d'Aloriel et vient même l'arbitrait. Pour lui c'était Trafalgar ou dien-bien-fu. Mais il était quand même intéressé au hasard d'un rebondissement miraculeux.

Dur dur la vie de prof... Surtout quand on joue quasiment seul face à autant de bons joueurs. Il faut ruser de plus en plus, trouver des feintes, des attaques et une technique de défense de plus en plus évoluées. Dès qu'il a le ballon, Aloriel fonce vers le panier, tout en dribble et marque le point. Le problème, c'est que derrière, il doit assurer une défense d'enfer pour empêcher Juan et sa bande de remonter le score. Un peu trop rapidement à son goût, le score atteint 100-100. Il reste trente secondes de jeu, et c'est Aloriel qui a la balle. Juan est devant lui, à mi-terrain. Un peu essoufflé par ces dix minutes de course sans arrêts, le prof commence à avoir du mal à inventer des attaques originales. Ah! Si! Il lui reste une attaque qu'il n'a pas encore tenté.

Il s'élance face à Juan, feinte à droite pour passer à gauche, continue d'avancer vers le panier. Il est à mi-chemin entre le milieu du terrain et l'entrée de la raquette. Il prend de l'élan, saute à la verticale et envoie le ballon à travers le filet du panier. En dehors du terrain, Kévin siffle les trois points, et la fin du match. 100-103 pour l'équipe d'Aloriel. Un beau match. Transpirant à peine, Aloriel félicite les membres de son équipe (notamment Hellène) et va serrer la main du capitaine de l'équipe adverse, Juan. D'un signe de la tête, il lui fait comprendre qu'il a apprécié la rencontre, avant de quitter le terrain. Il va droit vers Honneur et lui ordonne de retourner sur le terrain pour le dernier match.

- Dépéchez-vous, on a dépassé un peu, vous serez en retard pour le cours de maths et je vais me faire tapper sur les doigts!

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Le Match terminer, il était bien visible que Juan avait changé d'avis vis-à-vis d'Aloriel. Pour égaliser le score celui-ci a dû faire un jeu trop personnel au goût de certaines filles de la classe. Juan voyait ici une victoire en riposte de l'humiliation précédente. Quand Aloriel annonce le changement de match et surtout que c'est le dernier, Honneur vient en poussant un long et fort soupir trahissant un désintéressement totale. Pendant que celui-ci se traîne en se dirigeant vers son équipe. John s'adresse à Aloriel. Parlant si vite qu'il n'articulait plus.

-Msieu, C’est qui contre qui ctefoi ? Jnémar dreflechir !

Il était sûr que John par de tell propos ressemblé plus à Rambo qu'à Mozart. Ce n'était pas comme si ça le dérangeait. Il était même plutôt fière de sa demande (imbécile heureux).

Aloriel annonce enfin les derniers matches, qui se déroulent sous ses yeux, sans encombres. La cloche sonne avant que les matches soient terminés, ce qui ne gêne personne. Il les lâche rapidement, en pensant que ses collègues de maths vont encore lui tomber dessus dans la salle des profs... pas grave, il va se contenter d'éviter cette pièce dangereuse.

Il range le matériel sans un bruit, avec le plus de rapidité possible. Dix minutes après la sonnerie, il est douché, changé et dehors. Il entame une longue promenade autour du lac Bocque, en pensant aux cours de natation qu'il y donnera dans peu de temps. Sous la pluie, ce sera amusant. Pour lui en tous cas.

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La sonnerie retenti. Arthur continue le match attendant le signal du prof qui ne se fit pas attendre. Au grand damne de John qui voulait finir. Sissy trouve plus d'énergie à la fuite que tout ce qu'elle a donnée en deux heures. Pendant que les élevés sortent plus ou moins rapidement. Honneur se dirigent vers le professeur.

- Monsieur, j'ai une question. Qu'est-ce qui porte un chapeau jaune, qui vénère Dyonisos pour trouver Hera et qui par son bâton de berger, range ses brebis dans les troues qui leur est assignées ?

Après avoir entendu sa réponse, il en pose une autre.

- Qu'est-ce qu'un emmerdeur ?

Ses réponses en poche il se dirige ensuite vers les vestiaire pour la suite des cours où il n'a pas prévu d'aller.

Autour du Lac Boque, Aloriel repense aux questions qu'Honneur lui a posés, et aux réponses qu'il a faites.

***

Dans le gymnase, alors que tous les élèves sont sortis, il reste Honneur, qui s'approche d'Aloriel.

- Monsieur, j'ai une question. Qu'est-ce qui porte un chapeau jaune, qui vénère Dyonisos pour trouver Hera et qui par son bâton de berger, range ses brebis dans les trous qui leur sont assignés?
- L'adulte qui vient de te donner deux heures de colle. Une pour l'avoir insulté et traité d'alcoolique, et l'autre pour être sorti de l'institut thélème et l'avoir suivit jusque dans un bar.

Au moment où il parle, il prend une feuille de colle et la remplis, exactement comme il vient de le dire, en attribuant deux heures de retenue à Honneur, qu'il effectuera comme Aloriel l'aura décidé plus tard.

- Qu'est-ce qu'un emmerdeur?
- Un élève qui se permet de se mêler de la vie de son professeur, alors que le-dit professeur ne peut pas se permettre de lui en coller une autrement que sur le papier.

Oh qu'il est méchant aujourd'hui le Aloriel! Mais il n'aime pas la façon qu'a Honneur de s'occuper de ce qui ne le regarde pas, surtout si ça concerne Maya. Sans plus attendre, le gamin a d'ailleurs quitté le gymnase.

***

Il a été dur, c'est clair, mais au moins, Honneur ne viendra plus lui poser de questions à propos de ce qu'il fait de ses soirées et de ses week-ends. Non mais, il va voir celui-là à qui il a affaire!

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Accompagnant Arthur au cours suivant, il lui explique comment c'est fini le QCM privé. Arthur amusée l'interroge sur c'est ses premières impressions.

- Pendant un moment, j'ai cru que c'était le stéréotype du musclé sans cervelle, mais il a quand même répondue juste, même si après de trop longue hésitation à mon goût et il a un petit côté « centre du monde » à corriger. Il a cru que je l'avais suivi jusqu'au bar.

- Ont étaient arrivés un demi-heure avant, si je me souviens bien.

Honneur quitte son compagnon, car s'approchant trop de la salle, le professeur risque de ne pas le laissé sécher.

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